RÉSUMÉ DU PROJET

Monstruoscope est un projet basée sur des vidéos d’animation 2D, dévoilant les secrets des créatures de légende, dans un style de marionnettes en feutre. Au fil des épisodes courts et rythmés, un folklore oublié refait surface à travers les couches de tissus et de bois, porté par une voix de conteur amicale, spontanée, contemporaine.

Les monstres apparaissent à la fois comme curiosités cryptozoologiques, mais aussi comme des incarnations de concepts moraux, religieux ou sociologiques. Ils sont à la source des mythes et de l’imaginaire collectif commun. Ainsi, les connaître, et comprendre leurs origines, permet de mieux appréhender nos héritages culturels.

La figure du monstre en société est un sujet qui transcende cultures et époques. Entre objet de fascination, de répulsion, de convoitise ou de crainte, c’est un symbole d’altérité et de marginalité. Le monstre est le clou qui dépasse, l’élément perturbateur, le chamboulement dans
le bon ordre de la société. Il est donc vraiment intéressant, et important, de s’attacher à comprendre tout ce qui a pu lui être associé, selon les contextes et les époques. La question du regard de l’autre, et sur l’autre, est capitale dans notre société de l’image, surtout pour les 18 - 30 ans.

Le bestiaire monstrueux est fondamental dans l’imaginaire. Il sous-tend les créations modernes, consciemment ou non. Cette série de vidéos s’attarde sur une sélection de figures fantastiques, aux incarnations multiples. Issues de mythes, de religions et du folklore, ces créatures trouvent des héritiers encore aujourd’hui.

Cette série est conçue dans une esthétique faisant écho à l’enfance, notamment avec la mise en scène de marionnettes monstrueuses, afin de replonger le spectateur dans un imaginaire juvénile lié aux contes : les contes de Grimm, La Belle et la Bête, Gargantua, etc. Le petit castelet de la série Monstruoscope cherche à toucher cette fibre primitive : celle de l’esthétique et des histoires en enfance, et celle d’un patrimoine riche, millénaire et oublié.